Parc naturel régional de la Brenne

Le Parc naturel régional de la Brenne, c’est avant tout une zone humide d’importance internationale située dans le Berry, au centre de la France. Il est reconnu pour la richesse de sa biodiversité, notamment ses oiseaux dont 150 espèces viennent en Brenne pour se reproduire.
3000 étangs couvrent la Brenne mais le Parc c’est beaucoup plus que ça ! C’est une mosaïque de paysages façonnée par l’homme, où s’interpénètrent l’eau, les bois, les landes et les prairies. Ce sont aussi des vallées, celles de la Creuse, de l’Anglin et de l’Abloux. Pays plat au nord, il devient vallonné au sud lorsqu’apparaissent les contreforts du Massif Central.
Cette diversité paysagère se découvre à pied, en vélo, à cheval ou en canoë. Parcourez le Parc, posez-vous pour observer cette nature exceptionnelle ou simplement rêvez en regardant les étoiles.
Paysage modelé par l'Homme
Difficiles à exploiter car trop humides en hiver et desséchés en été, les sols de Brenne expliquent le choix des agriculteurs pour un élevage extensif de bovins.
Mais c'est aussi la nature de ces sols imperméables qui a permis à l'Homme de créer des étangs. L’eau stagnait dans les bas-fonds et s’écoulait au travers des vallons. Il a suffi d’élever des digues pour retenir les eaux et former ainsi des étangs. Leur nombre s’est accru avec le développement de la pisciculture et de l'arrivée en France de la carpe. Depuis lors, les gestes de la pêche n’ont pas varié : les pêcheurs, entrent dans la pêcherie, enferment les poissons dans le tramail et les ramassent à l’aide de filanches. Ils sont alors triés, pesés et transportés.
A l’automne et en hiver, il est possible d’assister à des pêches commentées. Un calendrier est proposé en septembre.

Goûter le poisson d'eau douce
Le paradis des oiseaux
La Brenne est une zone humide d’importance internationale. Cela signifie que c’est un lieu reconnu pour son importance dans la préservation de la biodiversité. Ici, la Guifette moustac, le Héron pourpré, le Grèbe à cou noir, la Grande aigrette, le Busard des roseaux, la Pie-grièche écorcheur… trouve un hâve de paix et des conditions idéales pour se reproduire !
Les étangs expliquent, en grande partie, la richesse de la faune et de la flore. Mais cette richesse est également due à la juxtaposition d'une mosaïque de milieux peu touchée par l’agriculture intensive et l’urbanisation.
De nombreuses espèces sont visibles des chemins et 12 observatoires sont accessibles gratuitement toute l’année. Des sorties accompagnées sont également proposées pour découvrir l'histoire et la faune de la Brenne.
Et ne pensez pas que c’est parce que c’est une zone humide qu’il y a plus de moustiques qu’ailleurs !

la Guifette moustac, une espèce fragile
La Brenne accueille chaque année, un tiers de la population française de Guifette moustac (sorte de teite sterne) en période de nidification. Cet oiseau rare et emblématique construit un nid flottant sur la végétation aquatique. Elle passe l’hiver en Afrique et fait des milliers de kilomètres pour venir se reproduire en Brenne. Préserver le bon équilibre des étangs, c’est aussi sauvegarder cette espèce.
En suivant la rivière Anglin
Suivre la rivière Anglin, c’est découvrir la diversité des paysages du sud du Parc. Frontière entre langue d'oc et langue d'oil, entre royaume de France et d'Angleterre, aux confins du Berry, du Limousin et du Poitou, l'Anglin a tracé son chemin en entaillant les roches des contreforts du Massif Central pour en faire des gorges sauvages.
Rivière champêtre ensuite, l’Anglin dégage calme et tranquillité. Elle serpente dans un paysage vallonné de bois et de bocages. Puis, elle se fraie un passage entre les falaises calcaires avant de quitter le Parc et de rejoindre la Creuse. Châteaux, moulins et maisons en grès blond ou calcaire blanc bordent son cours. La rivière et ses affluents font le bonheur des pêcheurs notamment de truites.
Les balades en canoë sont possibles et de nombreuses randonnées suivent son cours et permettent de se rafraichir en été.

Guifette moustac
La Guifette moustac parcourt des milliers de kilomètres depuis l’Afrique de l’Ouest pour venir se reproduire en Brenne.
