Flamants roses
©PNRC

Situé entre terre et mer, le Parc naturel régional de Camargue s’étend sur plus de 100 000 hectares et 75 kilomètres de littoral méditerranéen. Ce territoire unique englobe les communes d’Arles, des Saintes-Maries-de-la-Mer et de Port-Saint-Louis-du-Rhône, au cœur d’un delta ouvert sur la Méditerranée.

Véritable "île d’exception", la Camargue est mondialement reconnue pour ses paysages sauvages, sa biodiversité remarquable et sa culture locale vivante. Entre marais salants, rizières, prairies agricoles et plages naturelles, ce territoire authentique vous invite à une immersion totale dans une nature préservée.

Ici, flamants roses, taureaux et chevaux de Camargue vivent en liberté, aux côtés des hommes et des femmes qui façonnent ce territoire avec passion. Destination idéale pour les amoureux de la nature, les passionnés d’ornithologie et les curieux de traditions, la Camargue offre une expérience inoubliable au cœur d’un patrimoine vivant.

Tracé du périmètre du Parc naturel régional de Camargue

Un territoire façonné par l'Homme

Un espace peu peuplé mais largement investi par les hommes. 
En Camargue, les premiers vestiges connus remontent au 6e siècle avant J-C. Ces terres constituaient une position stratégique évidente pour la ville de Marseille, fondée par les grecs qui souhaitaient contrôler le Rhône et l’arrière-pays. À partir du 1er siècle avant JC, les habitats se multiplièrent, principalement dans le nord de la Camargue. Aujourd’hui, la population est de près de 8 000 habitants. Avec une densité moyenne de 8 habitants au km2, le Parc constitue un des espaces les moins peuplés de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. 

Visuel
Visuel - © PNR Camargue

En Camargue, admirer les couchers de soleil est une expérience unique !

Les étangs et marais de Camargue renferment une faune et une flore riche et variées qu’ils soient d’eau douce, salée ou saumâtre. Selon le temps et la saison, ces milieux humides se dotent de nuances de couleurs flamboyantes à vous couper le souffle, tels les marais salants qui se parent des leurs plus beaux roses en été. L’étang du Vaccarès, situé au centre du delta est le plus grand étang de Camargue, amateur ou professionnel de la photographie, artistes, amoureux de la nature, randonneur ou simple promeneur, en sont friands. 

La croix de Camargue

En 1924, Hermann Paul, peintre et sculpteur, crée la croix de Camargue. Inspirée d’une croix latine, elle incarne les trois vertus fondamentales de la chrétienté : la foi (croix), l’espérance (l’ancre) et la charité (coeur). Les extrémités de la croix se terminent en tridents qui symbolisent le gardian. La croix se décline en bijoux ou en sujet d’ornementation pour les maisons. 

Une identité forte

C'est sous l'influence d'un mouvement littéraire, le Félibrige, et de sa variante locale portée par Joseph d’Arbaud et le Marquis Folco de Baroncelli-Javon que s'est construit  ce qui fait la spécificité de la culture camarguaise et son identité. 

Les représentations de l'identité 

A tous ces marqueurs de l'identité camarguaise, il faut ajouter les jeux et les tradtitions liées au monde du taureau Camargue :

  • le monde de la bouvine  c'est à dire l’ensemble du milieu taurin autour du taureau Camargue (raço di biòu) et l’aire géographique d’extension de son élevage et des jeux qui l’entourent,
  • et tout particulièrement la course camarguaise, une manifestation tauromachique propre au Midi de la France (basse Provence et Languedoc). 
Course camarguaise
Course camarguaise - © Tau

La course Camarguaise

La course libre ou course à la cocarde devenue course camarguaise, fait intervenir des taureaux de la « raço di bioù ». Née des jeux organisés anciennement par les gens des mas, elle s'est progressivement codifiée et transformée en un véritable spectacle. De jeu populaire, la course camarguaise est devenue un sport officiel en 1975. Elle se pratique en Languedoc (Gard, Hérault) et en Provence (Bouches-du-Rhône) de mars à novembre.
Chaque course compte six à sept taureaux. Les raseteurs, en tenues blanches, à l’aide deleurs crochets et assistés de leurs tourneurs, essaient de lui ôter la cocarde, les glands et les ficelles fixés sur le front et sur les cornes. La course camarguaise est une activité très populaire qui draine un important public.