Une aventure historique et savoureuse sur la pointe du Médoc

#2 à 3 jours#En couple#En groupe d'amis#Printemps#Déguster#Visiter

Laissez-vous transporter par la douceur de la pointe du Médoc, lieu unique où l’océan Atlantique et les eaux de l’estuaire de la Gironde se mêlent, sous le regard bienveillant du phare de Cordouan, surnommé le Versailles des Mers. 
 
Porte d’entrée du Parc naturel régional Médoc depuis Royan, la pointe du Médoc réunit sur une surface réduite de nombreuses composantes rencontrées sur l’ensemble du Médoc. Bien plus qu’une simple destination balnéaire, elle offre une incroyable diversité. 
 
Enfourchez votre vélo pour une aventure unique et savoureuse hors des sentiers battus. Laissez-vous séduire par une dégustation d’huitres et de gambas, plongez dans les vestiges du passé maritime et militaire qui s’intègrent harmonieusement dans une nature riche et préservée, créant une expérience unique. 

  • Durée : Trois jours
  • Public : En couple, en famille, en groupe d'amis, passionnés d'histoire
  • Meilleure saison : Printemps
  • Modes de déplacement : En voiture, à vélo

Notre suggestion pour votre expérience

Cordouan, le roi des phares, le phare des rois !

Classé Monument Historique dès 1862 et désormais au patrimoine mondial de l’UNESCO, le phare de Cordouan vous attend, majestueux, à l'embouchure de l'Estuaire de la Gironde
 
Bâti sur l’ordre d’Henri III à l’emplacement d’une tour du 13ème siècle, il constitue une véritable prouesse technique. Consolidé et restauré à l’époque de Louis XIV, il fut surélevé en 1789. 
 
Accéder au phare est déjà une aventure en soi. Après une traversée de l’estuaire en bateau, vous êtes transféré sur l’annexe amphibie qui vous dépose au plus près du phare. La fin du trajet s’effectue à pied, sur le banc de sable qui se découvre à marée basse. 
 
A votre arrivée, les gardiens, riches d'anecdotes à partager, vous accueillent. Et oui, Cordouan est le seul phare en mer des côtes françaises encore « habité ». Après un dernier effort, du haut de ses 301 marches, vous serez émerveillé par la vue à 360° qui s’offre à vous. 

Cap sur Cordouan

Cordouan
Cordouan - © Parc naturel régional Médoc

La poche du Médoc, haut fait de l’histoire de France

Du Verdon-sur-Mer à Soulac-sur-Mer, la seconde guerre mondiale a laissé des traces. Le site du Verdon étant un site stratégique pour contrôler l’entrée de l’estuaire de la Gironde, les troupes allemandes y construisent, dans la continuité du Mur de l’Atlantique, environ 350 bunkers de formes et tailles variables selon leur fonction. 
 
Suivez Jean-Paul Lescorce, votre guide, pour une visite captivante. Véritable passionné de « bunker-archéologie », Jean-Paul a désensablé à lui seul 26 bunkers enfouis sous les dunes du littoral Atlantique en 21 ans. Il a commencé son entreprise en 2000, à plus de 63 ans, par devoir de mémoire envers son père qui avait été réquisitionné pour ériger cette partie du Mur de l’Atlantique. 
 
A l’issue de votre visite, l’histoire de la poche du Médoc, qui figure en bonne place parmi les hauts faits de la seconde guerre mondiale, n’aura plus de secret pour vous ! 

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Poche Medoc
Poche Medoc - © Emilie Boudoin

Soulac-sur-Mer, station 1900

Avec l’arrivée du chemin de fer et le goût des bains de mer, Soulac s’habilla d’élégantes villas de brique rouge, aux encadrements de pierre de taille, aux auvents, lambrequins et flèches de bois. 
 
Au fil des rues, remontez le temps jusqu’à la Belle Epoque et devenez le témoin privilégié d’un bonheur insouciant que des générations ont proclamé, sur le fronton de leurs maisons.

Une visite s'impose

Marais pointe Medoc
Marais pointe Medoc - © Emilie Boudoin

L’huître du Médoc, la perle des marais du Nord Médoc

Longtemps, les petits ports médocains ont dédié leur activité au commerce de l’huître. Mais dans les années 70, une pollution industrielle à 400 km de là viendra anéantir le règne de l’huître médocaine.  
 
Suite à un long combat et de nombreuses analyses, les eaux de l’estuaire sont de nouveau jugées aptes à accueillir la culture de l’huître. Depuis 2014, 6 ostréiculteurs ont fièrement repris cette activité ancestrale dans les marais de la pointe du Médoc. L’huître y est affinée en claires, ces bassins peu profonds dans lesquels l’eau est renouvelée à chaque grande marée grâce à un système d’écluses.  
 
Pour tout connaître sur son histoire, son affinage, poussez la porte d'une exploitation et partez à la rencontre du producteur qui vous expliquera son métier avec passion avant de passer à la dégustation. Particulièrement charnue, elle va vous séduire avec sa saveur légèrement iodée et son goût de noisette. 

Huitres Medoc
Huitres Medoc - © Studio Palace

En bouche, l’huitre du Médoc est un choc !
Un petit bonbon des marais, à la fois croquant et suave.

François Régis Gaudry, critique gastronomique et journaliste sur France Inter

Des plantes sauvages dans vos assiettes !

Quand on vous parle d’ajoncs, de pins, de glands ou d’algues, vous pensez bien entendu à l’incroyable richesse des espaces naturels de la pointe du Médoc. Pourtant, saviez-vous que toutes ces espèces végétales se cuisinent et se consomment ?
Les différents milieux médocains regorgent de plantes comestibles en tout genre aux vertus insoupçonnées. 
 
Le temps d’une promenade au départ de la Maison de Grave, suivez Laurence Dessimoulie, cuisinière éco-responsable bénéficiaire de la marque Valeurs parc naturel régional Médoc. Elle vous apprend à identifier le végétal sauvage comestible typique de chaque milieu et vous explique les qualités nutritionnelles des végétaux identifiés ensemble. 
 
Et pour finir de vous convaincre, votre sortie se conclue par une dégustation de succulentes préparations concoctées à base des différentes plantes récoltées durant la balade. Grâce à Laurence, mimosas, fleurs d'ajonc, samares de frêne, moutarde sauvage ou autres aiguilles de pin n’auront bientôt plus aucun secret pour vous. 

Plantes sauvages Medoc
Plantes sauvages Medoc - © Greg Bronard

La légende d’Amadour

Au Ier siècle de notre ère, Amadour et sa femme Véronique qui fuient les persécutions chrétiennes en Palestine accostent à Soulac. Après avoir fondé la première église, aujourd’hui Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres classée à l’UNESCO, Véronique meurt. Amadour part alors évangéliser le Sud-Ouest en remontant la vallée Dordogne, et s’installe en ermite dans le Quercy, dans le lieu qui deviendra Rocamadour.  
 
Au départ de Soulac, le chemin pédestre d’Amadour, avec ses 500 kilomètres, rallie Rocamadour et allie l’esprit d’un pèlerinage légendaire à l’authenticité de paysages somptueux. 

Dans les pas de la légende