Grand Castélou
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« Voyez près des étangs ces grands roseaux mouillés, voyez ces oiseaux blancs et ces maisons rouillées… ». Cet extrait de la chanson « La Mer » du narbonnais Charles Trenet vous apporte une image poétique mais fidèle du littoral de la Narbonnaise.  

Le Parc naturel régional de la Narbonnaise c’est aussi un ensemble Pré Pyrénéen qui forme un vaste amphithéâtre où les massifs des Corbières maritimes et de la Clape dominent un littoral parsemé d’étangs. Cet espace aux paysages si variés représente en France l’un des derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité, en bordure de Méditerranée. Monde mystérieux des étangs et des pêcheurs d’anguilles. Univers minéral, sauvage, de la garrigue et de la chasse, anciennement dévolu au pastoralisme et maintenant consacré à la vigne. 

Tracé du périmètre du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Le fleuve du temps

Narbonne et la Narbonnaise étymologiquement tirent leur origine de Narbo Martius qui était le nom de la citée de Narbonne à l’époque romaine. Martius était le dieu de la guerre des latins. Narbo (ou Naro) était l’ancien nom préromain de la ville. Ce nom à l’origine désignait, semble-t-il, d’après des historiens le fleuve qui traversait la ville et qui à l’époque romaine s’appellera l’Atax, puis Aude actuellement.
Ce fleuve tumultueux a façonné la plaine narbonnaise et a fractionné l’ancien golfe de Narbonne en de nombreux étangs, modifiant ainsi en peu de siècle la physionomie du littoral. Puis au moyen-âge ce fleuve a disparu de Narbonne comme par enchantement. Après de grandes crues, il est parti se jeter dans la mer plus au nord. Son ancien cours qui traversait Narbonne a alors été canalisé pour devenir le canal de la Robine, précurseur du canal du Midi.  

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Canal du midi
Canal du midi - © PNR NM

Fais comme l'oiseau en Narbonnaise

La Narbonnaise accueille une avifaune d’une richesse exceptionnelle du fait de la diversité de ses habitats et par sa situation géographique sur un des principaux couloirs de migration entre Afrique et Europe. Elle offre des conditions d’observation parmi les meilleures de France et des spots majeurs : Le plateau de Leucate permet d’observer la migration prénuptiale (février à fin mai). Le Roc de Conilhac à Gruissan est de renommée internationale pour la migration postnuptiale et le passage de nombreux rapaces. 

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Roc de Conhiac
Roc de Conhiac - © PNR NM